Les effets du Yoga

De façon empirique on constate que la pratique du yoga (en fait des yoga posturaux modernes)  permet de préserver et d'améliorer la souplesse et la tonicité, contribue à une bonne vitalité, au bien -être général  et au maintien en bonne santé.  À cela s'ajoutent des modifications psychologiques comme la capacité à être conscient dans l'instant présent, la stabilisation de l'attention,  la capacité de concentration soutenue, le detachement. Néanmoins il ne faut pas négliger ou passer sous silence  les souffrances et les risques de blessures associées aux pratiques trop intenses.

 

 Selon B.K.S Iyengar les effets des postures de yoga sont de quatre ordres:

  •  d'ordre anatomique (souplesse, musculation),
  • d’ordre psychologique (nervosité, niveau d’énergie, engagement),
  • d’ordre physiologique (métabolisme, rythme cardiaque, sommeil),
  • d'ordre spirituel.

Toujours selon Iyengar,  une pratique idéale réunit tous les niveaux ensemble, mais les niveaux sont d’autant mieux perceptibles que le stade est avancé et que la pratique s’améliore. BKS Iyengar fournit aussi les indications thérapeutiques,  les "effets" et des contre indications  de centaines de postures de yoga.

Les effets du Yoga qui motivent les pratiquants

  • Soulager son dos
  • Renforcer ses abdos
  • Affiner sa silhouette
  • Mieux supporter son cycle menstruel
  • Booster sa libido
  • Améliorer sa digestion
  • Se débarrasser de son anxiété
  • Trouver le sommeil
  • Bien vivre sa grossesse
  • Maitriser son poids
  • Le yoga soulage  et contribue à traiter des lombalgies chroniques, des maladies digestives, de l'asthme du diabète de type 2, des  anorexies mentales, des  hypertensions, des insomnies, l'incontinence urinaire

Les indications hygiéniques, préventives et  thérapeutiques du Yoga

Selon le site www.PaseportSanté.net dont la vocation est d'offrir de l’information  sur la prévention de la maladie et l’acquisition de saines habitudes de vie, " la pratique régulière du yoga entraîne des changements de différents ordres et peut améliorer, à long terme, la santé globale". Selon le docteur Saponaro les exercices de yoga présentent une indication hygiénique générale, des indications préventives, des indications thérapeutiques  et des contre-indications dans le cas de certaines maladies. BKS Iyengar fournit aussi les indications thérapeutiques,  les "effets" et des contre indications  de centaines de postures de yoga.  Nous avons résumé ci dessous quelques un de ces effets en rappelant qu il y a très peu d’études pour les  valider ou les infirmer  de façon scientifique.

 

Contribuer au traitement de l'asthme.

Le yoga pourrait contribuer à abaisser la consommation de médicaments chez les asthmatiques de tous âges. Il améliorerait aussi leur qualité de vie, tant sur le plan psychologique (bonne humeur, attitude positive, confiance en soi, etc.) que physiologique (détente musculaire, souplesse et force des articulations, santé cardiorespiratoire, etc.). La pratique du yoga  peut être utilisée comme adjuvant à la thérapie traditionnelle en cas d’asthme.

 

 Améliorer la santé cardiovasculaire.

 Des résultats d'essais cliniques ont montré que la pratique du yoga pouvait avoir un effet important sur certains facteurs de risque associés aux maladies cardiovasculaires et au syndrome métabolique. On a notamment observé que le yoga pouvait atténuer le gain de poids associé à l’âge, abaisser les taux de cholestérol total, assurer un meilleur contrôle glycémique chez les diabétiques et améliorer le statut antioxydant de l'organisme. Les résultats de plusieurs essais laissent entendre que les pratiques yogiques peuvent aussi abaisser significativement la tension artérielle chez des sujets sains et hypertendus. D’autres essais cliniques indiquent que la pratique du yoga peut contribuer à freiner l'apparition de maladies coronariennes et aider à la réadaptation cardiaque. Enfin, une synthèse d’études, publiée en 2004, a relevé 13 essais portant sur le yoga et les maladies cardiovasculaires. Elle conclut que la pratique du yoga pourrait être bénéfique dans la prévention primaire et secondaire des maladies cardiovasculaires.

 

 Lutter contre le stress et l'anxiété.

 D’après les résultats d’essais ouverts portant sur des sujets en bonne santé, le yoga influence positivement les niveaux d’anxiété et de stress et l’état de bien-être. Deux essais cliniques menés auprès d’étudiants en médecine ont révélé que la pratique du yoga pouvait diminuer le niveau de stress et améliorer le mieux-être des étudiants, diminuer l'anxiété en période d'examens et améliorer les résultats scolaires. Une autre étude réalisée auprès de musiciens a montré que le yoga pouvait diminuer l’anxiété liée à la performance musicale, ainsi que l’anxiété en général, la dépression et la colère.

 

 Améliorer la qualité du sommeil.

Quelques études scientifiques portant spécifiquement sur les effets du yoga sur le sommeil ont été publiées. Une étude préliminaire a révélé que la pratique du yoga améliorerait la qualité du sommeil des sujets souffrant d’insomnie chronique. D’autres études, portant sur des personnes âgées, indiquent que la pratique du yoga aurait un effet positif sur leur qualité de sommeil, sur le temps d’endormissement et sur le nombre total d’heures de sommeil.

 

 Améliorer la qualité de vie relativement au cancer.

 Depuis 2009, de nombreuses publications scientifiques et une synthèse systématique de la littérature scientifique ont été publiées à propos de l’efficacité du yoga chez les patients cancéreux ou survivants du cancer. Elles concluent que la pratique du yoga est bien tolérée dans cette population et que le yoga engendre plusieurs effets positifs quant à la qualité du sommeil, de l’humeur, des niveaux d’anxiété, de dépression, de fatigue, et de gestion de stress.

 

 Améliorer la capacité pulmonaire et cardiorespiratoire.

 Les résultats de plusieurs publications montrent que la pratique du yoga permet d'améliorer, chez des sujets normaux, les fonctions pulmonaire et cardiorespiratoire et la performance à l’exercice. En 2009, 2 petites études cliniques ont montré que le yoga améliore la respiration (plus profonde et plus lente) ainsi que de la capacité fonctionnelle des patients souffrant de maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC).

 

 Contribuer au traitement de la dépression.

 Une synthèse de 8 études aléatoires visant à évaluer l’efficacité de la pratique de différentes formes de yoga dans le traitement de la dépression a été publiée en 2010. Tous les essais rapportaient des effets positifs du yoga sur les symptômes de dépression. Les auteurs concluent que le yoga semble une approche intéressante et innovatrice en ce domaine.

Par ailleurs, un essai ouvert réalisé en 2005 chez 113 sujets hospitalisés pour des problèmes psychiatriques indique que la pratique du yoga améliore significativement l'humeur.

 

 Contribuer au traitement des troubles musculo-squelettiques.

 Les résultats d'essais cliniques menés auprès de sujets sains et de patients souffrant de divers troubles musculo-squelettiques révèlent que les techniques yogiques peuvent contribuer à améliorer plusieurs aspects de ces affections, notamment l'arthrose des mains et des genoux et l'arthrite rhumatoïde.

En ce qui concerne la lombalgie chronique (mal de dos), quelques études ont été publiées au cours des dernières années. Elles indiquent entre autres que la pratique du yoga réduirait de manière significative l’intensité de la douleur, le degré d’incapacité fonctionnelle et l’usage de médicaments antidouleur.

Un seul essai clinique a évalué les effets du yoga sur les symptômes du syndrome du canal carpien. La pratique du yoga soulagerait la douleur liée à cette affection.

 

 Améliorer la mémoire et les facultés cognitives.

Quelques études laissent entendre que le yoga contribuerait à améliorer la mémoire spatiale et les fonctions cognitives des adolescents. Il pourrait aussi améliorer le quotient intellectuel (QI) des enfants atteints de déficience mentale et influer favorablement sur leurs capacités d'adaptation sociale.

 

 Contribuer au traitement des toxicomanies.

Bien que le yoga soit couramment employé en Inde comme intervention de soutien dans les cures de désintoxication, peu d'essais cliniques ont été menés pour démontrer son efficacité en la matière. Dans un essai aléatoire mené auprès de 61 toxicomanes traités à la méthadone (succédané synthétique de la morphine) et comparant les effets du yoga à ceux d'une psychothérapie de groupe classique, on a pu observer que les deux interventions étaient aussi efficaces l'une que l'autre pour réduire la consommation de drogues.

 

 Diminuer la fréquence des crises d’épilepsie.

Un seul essai clinique bien contrôlé portant sur les effets du yoga sur la fréquence des crises d’épilepsie a été publié. Les résultats de cette étude avec placebo (séances de yoga simulées) et groupe témoin (sans traitement) auprès de 32 personnes indiquent que les sujets qui ont pratiqué les véritables séances de yoga ont eu un nombre significativement moins élevé de crises que les autres.

 

 Soulager les symptômes du syndrome de l'intestin irritable.

 Un petit essai clinique aléatoire a été mené auprès de 22 hommes souffrant du syndrome de l'intestin irritable avec prédominance de diarrhée. Les résultats montrent que la pratique d’exercices yogiques serait aussi, sinon plus, efficace que le traitement classique à la lopéramide (anti-diarrhéique de synthèse) pour soulager certains des symptômes de cette affection.

 

Autres application du yoga

Diverses études ont aussi mis en lumière certains bénéfices du yoga pour améliorer la santé.  Voici les principaux : grossesse, pédiatrie, sclérose en plaques, troubles de l’alimentation, obésité, stress post-traumatique, symptômes de la ménopause, fibromyalgie, migraines et prévention des chutes chez les aînés.